Questions/réponses avec Erwann Surcouf

Quels sont vos premiers livres marquants ?

Il y en a eu tellement. Les Schtroumpfs, peut-être...

Comment trouvez-vous l'inspiration ?

C'est la vie elle-même donc l'inspiration vient de partout.

À quel moment devient-on écrivain ou auteur de bande dessinée ?

Quand j'étais enfant, je voulais être savant fou parce que mes héros c'était Zorglub, Gaston Lagaffe. Et puis quand j'ai vu que ce n'était pas un vrai métier je suis revenu vers le dessin.

Une qualité pour être auteur ?

Être à l'écoute du monde. 

Dans quel état est-on quand on dessine ?

Une sorte de transe... Le mot est peut-être un peu fort. je peux dessiner des heures sans penser à mon corps ou à ce qui m'entoure.

Vous lisez un livre à la fois ou plusieurs en même temps ?

Ah, j'en lis des dizaines en même temps, j'en finis pas souvent. Le but que je me suis fixé, c'est au moins d'en finir un, avant la fin de l'année. 

Roman noir ou fleur bleue ?

Roman noir ! Quoique j'en lis pas tellement, c'est vrai mais je suis plus attiré par le côté sombre de la force. 

SF ou classique ?

J'ai lu beaucoup plus de science-fiction mais il est pas trop tard donc j'ai lu, il n'y a pas longtemps Les Trois Mousquetaires et je me suis demandé pourquoi est-ce qu'on nous fait pas lire ça quand on est jeune. 

Parlez nous de votre dernier ouvrage

Ça s'appelle Les Sauroctones, c'est le premier tome d'une trilogie. On suit le parcours de trois jeunes personnes qui cheminent dans une France post-effondrement, c'est clairement de la science-fiction. 

C'est quoi une bonne bande dessinée ?

C'est quelque chose qui t'emporte et en même temps qui te fait réfléchir sur le monde, sur soi-même. Lire un livre, c'est vraiment un instant à part. C'est pour ça que l'objet livre, je pense, a encore de beaux jours devant lui.