Comment a commencé le dessin ?
Très jeune ! Je dessinais beaucoup de poneys, genre je partais sur des chevelures nuageuses étoilées et tout, c'était vraiment mon gros kiff quoi.
Comment trouvez-vous l'inspiration ?
C'est the question ! Trouver l'inspiration, c'est... l'enfer. C'est un truc qui me fait souffrir, vraiment. Ca me fait souffrir parce que quand je ne trouve pas, je culpabilise, j'ai l'impression d'être une merde. Ca finit toujours par arriver en fait parce qu'il faut juste se laisser le temps.
À quel moment devient-on autrice de bande dessinée ?
Dans ma tête en fait, c'était pas un métier viable, moi ça devait être le truc que je fais le soir en rentrant du taf, quoi.
Vous êtes un livre ouvert ou il faut lire entre les lignes ?
Hum... livre ouvert direct ! Moi, tu vois sur ma tête si ça me plaît ou si ça me plaît pas.
Rat de bibliothèque ou rat des champs ?
Hum... c'est dur de choisir. Moi, je suis une meuf trop indécise. Ca va être l'enfer ce truc.
Polar ou histoire ?
Oh my god. Bah, je prends histoire même si j'adore les polars, de plus en plus.
Vous travaillez de jour ou de nuit ?
Ah, moi je travaille de jour. Je ne suis pas du tout l'artiste qui ne sait pas dormir. Je suis une grosse marmotte et si je ne dors pas, je travaille très mal.
Poésie ou fantasy ?
Poésie, direct. Là par contre ça va, j'hésite pas. J'aime trop. Les gens qui savent manier les mots, c'est... Je les aime.